Syllis Leano [Validée]

Nom : Leano
Prénom : Syllis
Surnom : Sy
Date de naissance : 18 Janvier
Age : 17 ans
Statut : Double
Race : Ericannien
Sexualité : Interdit



Corpulence : Syllis est plutôt un petit gabarit, il mesure 1m66 pour à peine 50 kilos. Malgré son poids plume, il n’est pas si frêle que cela. A force de grimper aux arbres et de courir pour pouvoir sortir du Temple, son corps a développé une très fine musculature, fine mais présente. Ses courbes sont pourtant arrondies et galbées contrastant un tantinet avec l’aspect normal masculin. Mais il ne s’en plaint pas, cela le différencie en un point, même s’il ne le met pas en avant. Il avait appris que de bien serrer sa robe marron pour faire deviner la cambrure de ses reins et les jolies demi-lunes se trouvant en dessous n’était en rien une bonne idée et dérangé les autres. Seulement, il ne comprenait pas encore le lien entre les formes de son corps et ce qui était nommé un appel à la tentation. C’est vrai, il était juste fier d’être un peu différent et il ne se baladait pas non plus tout nu à montrer ses cuisses bien voluptueuses. Et puis, qu’est-ce que c’était que la tentation ?

Allure : Syllis a une apparence qui peut rappeler son élément préféré, l’eau. Une chevelure fine d’un argenté lumineux à souhait descend jusqu’au milieu de ses cuisses. Il attache souvent les mèches de devant en une demi-queue, le reste retombant avec grâce dans son dos. Ses yeux sont d’un bleu clair lumineux, tel une eau vivace mais si pure. Des sourcils d’un bleu foncé surplombent le tout. Son visage est d’un ovale fin, son menton arrondi, avec un nez fier et droit ornant son milieu. Son front est assez large avec un tatouage rouge en son milieu, symbolisant l’amour d’Aslatte pour l’eau, et donc son propre amour pour cette dernière. Ses lèvres sont d’un rose plutôt vif et brillant en présence de lumière, faisant ressortir la volupté de leurs formes, rappelant la couleur de l’écaille de certains poissons. Ses oreilles le rendent aussi fier que sa corpulence, car, elles sont pointues, il ne les cache nullement mais ne s’en vantent pas pour autant. C’est ce qu’il est et tant qu’on voit ce qu’il est, c’est ce qui compte. Sa peau est telles les perles se trouvant dans des coquillages ramenés sur la plage par la mer. Le même rose et la même douceur. Il a laissé par contre les ongles de sa main bien pousser, devenant des griffes assez utiles pour lui pour s’accrocher à certaines parties d’un tronc d’un arbre. Il ressemblerait fort bien à une créature légendaire d’un autre monde, comme un elfe des Eaux, mais cela, il l’ignore.

Goûts vestimentaires : Il n’en a pas de particulier, portant la robe marron donné au Double, ainsi que des sandales. Il ne supporte pas par contre les pantalons de lin blanc servant de sous-vêtement et de pyjama pour dormir. Comme d’autres, il les coupent pour qu’ils n’arrivent qu’à mi-cuisse.

Signe distinctif : Un tatouage sur son front symbolisant l’amour d’Aslatte pour l’eau et des mains aux longs ongles.



Généralité : Syllis est quelqu’un qui s’assume complètement tel qu’il est, peu importe ce que peuvent dire les autres, il n’y porte que peu d’attention. Cependant, il n’a pas la langue dans sa poche, alors qu’il ferait mieux de se taire pour ne pas s’attirer d’ennui. Il a un certain humour et reste quelqu’un sur qui on peut totalement compter en ayant une amitié de confiance avec lui. C’est aussi quelqu’un de très fidèle envers ses amis, ses supérieurs et envers lui-même et sa manière d’être, il refuse de changer, même si cela pourrait lui apporter des ennuis plus tard. C’est bien plus intéressant si ce n’est pas toujours facile. Passionné dans sa religion, il montre une facette plus calme quand il apprend ce qui touche à la nature, aux actes bienfaiteurs et à Aslatte. Mais là encore, il est si curieux que ce sont ceux qui l’éduquent qui sont assaillis de questions et non lui qui est interrogé pour vérifier ses connaissances. En dehors, il aime croquer la vie, mettre en pratique les principes appris et s’évader le plus souvent dans des endroits où la nature règne et surtout l’eau. Encore jeune, Syllis a quelques défauts, étant assez naïf et n’ayant aucune notion de danger. Il est enjoué lors de ses moments libres, prétextant souvent des études sur le terrain pour s’éloigner du Temple et se balader un peu. Il n’est pas de ceux qui resteraient plus de deux heures à lire dans une pièce enfermée. Derrière une forte confiance en soi, en tenant tête par moment ou en n’écoutant pas certaines remarques, il est très sensible pour certaines choses. Il ne supporte pas ceux qui estiment que se donner à la religion est idiot, et son moral est facilement toucher par l’état de la nature ou encore de son peuple. Ayant entendu parler de cette attaque contre les leurs, il leur voue une certaine rancœur et espère l’impossible…. Mais il dissimule tout ce qui fait venir les larmes à ses yeux, en une certaine fierté.

Vices : Aucun

Aime : La nature évidemment, mais principalement l’eau qui est son élément préféré. Il adore se baigner, dans le lac par exemple, et même la mer. Son passe-temps favori est de monter dans les arbres prés du lac et d’y rester à penser, observer autour de lui, dormir, ou alors parler avec une personne l’ayant accompagné ou même un passant.

Aime pas : Le feu, il en a une peur bleue, refusant de s’en approcher, un élément plus ou moins naturel, mais qui peut détruire tant de bonnes choses. Il déteste entendre parler de ceux qui veulent les envahir et des dommages causés à leur peuple. Il n’aime pas aussi quand les Amests lui demandent de rester assis à étudier un ouvrage trop longtemps à son goût, n’ont-ils jamais été jeunes ou quoi ?

Sociabilité : Il est des plus sociables, aimant parler avec tout le monde, même avec ceux qui, de toute évidence, ne l’apprécie pas ou ne l’accepte pas tel qu’il est. Dans ce cas-là, il joue plus de petite provocation, pour embêter ces « idiots » là.



Passé : Un hiver particulièrement violent, un homme toqua à la porte de la maison du Faiseur, alors que des trombes d’eau tombaient dehors. Il s’agissait de l’aîné Leano et il fallait que son amour choisisse cette nuit d’orage pour accoucher. Il ne pouvait le transporter ici et il pria le Faiseur de venir chez lui. Durant le chemin pour aller à sa maison, la pluie sembla se calmer alors que les coups de tonnerre prenaient le relai. Quelle drôle de nuit. L’attente fut longue, l’anxiété du futur père augmentant avec les éclairs zébrant le ciel. Un cri de son pendant le fit frémir, mais peu après, des pleurs de bébé raisonnèrent en même temps qu’un coup de tonnerre, la pluie recommençant, mais plus doucement, annonçant la fin de l’orage. Le petit Syllis était né, dans les bras de son maternel possédant les mêmes cheveux que lui, alors qu’il avait hérité des yeux de son paternel. Le jeune couple était ravi et offrit au Faiseur de bons produits mis en réserve de la dernière récolte avant l’hiver. Ils étaient paysans et vivaient en recul du village mais cela leur convenait, reprenant le travail des parents de l’aîné Leano, alors que ses deux autres frères travaillaient en ville. Ils prirent comme un excellent signe le calme juste après la naissance et le fait que leurs terrains où ils cultivaient divers fruits et légumes n’aient pas subis de dégâts.

Syllis se montra être un bébé curieux et éveillé qui apprit rapidement à marcher, trouvant cela plus essentiel que le langage qu’il maîtrisa un peu plus tard. Il apporta la petite lueur de joie et de vitalité dans la maison. Ses parents travaillaient dur mais réussissaient à offrir une vie correcte à leur fils, qui ne manqua que rarement de nourriture. Cela était arrivé suite à des hivers dévastant leurs cultures, mais ils rattrapaient par la suite cela. Mais ce qu’il recevait en tout premier et en bonheur, c’était de l’amour. L’amour de ses parents qui le couvaient, et le surprotégeaient. Bien qu’il soit turbulent, il respectait toujours leur interdiction d’aller en ville ou de sortir de la propriété. Il passait son temps à jouer dans cet espace de nature entourant leur maison, et il aidait quand il le pouvait ses parents. Ayant maintenant 7 ans, il avait certaines tâches à sa portée sans que son maternel surprotecteur estime cela dangereux. Bien que Syllis n’ait aucune notion de danger et ne comprenne pas les interdits de ses parents, il ne disait rien à ce sujet-là.

Une fin d’après-midi d’un été particulièrement chaud, le jeune garçon avait été puni pour la première fois, ayant cassé un souvenir précieux de famille, et il devait rester dehors jusqu’à ce que ses parents ne l’appellent pour manger ce soir. Ces derniers essayaient de réparer ce qu’avait cassé Syllis, qui, assis aux pieds d’un arbre aperçut un lapin passé non loin de là. Curieux, il décida de suivre le joli petit animal, s’enfonçant dans le terrain boisé de la propriété. Il ne se rendit même pas compte qu’il en sortit et s’éloigna plus que d’habitude. Il y avait tant de vies qu’il suivait le moindre animal attirant son intention, faisant qu’il ne s’ennuyait pas. Ce n’est que quand la luminosité commença à diminuer qu’il revint sur ses pas, sautillant joyeusement. Il était de meilleure humeur, mais il se stoppa alors que son regard se posa sur une épaisse fumée s’élevant à l’horizon, là où se trouvait sa maison. Il se mit à courir pour la retrouver en flammes entendant les cris de ses parents qui étaient coincés à l’intérieur. Comment cela était arrivé, il ne savait pas, par contre, il voulait faire sortir de là ses parents ! Il s’approcha de la porte d’entrée, voulant essayer d’ouvrir cette dernière qui serait bientôt atteinte par le feu… Le feu qu’il fixait avec une peur qui asséchait sa gorge. Il déglutit puis ouvrit, apercevant ses parents bloqués à l’arrière de la maison. Il leur hurla qu’il allait chercher de l’eau, appeler à l’aide même s’il ne savait qui appelait, mais à peine finit-il ces mots qu’une poutre en flammes s’écroula sur ses parents. Flammes grandissant soudainement et qui aurait atteint le garçon s’il n’avait pas pris les jambes à son coup, fuyant cette horreur qu’était le feu.

Syllis courut, les larmes coulant sans fin sur ses joues. Le feu…lui avait pris ses parents. Il ne savait pas où il allait, et il se prit le pied dans une racine, dévalant une pente pour finir sur la rive du lac inconscient. Quand il se réveilla, un homme âgé se tenait à côté de lui, ayant posé un mouchoir trempé de l’eau fraîche du lac sur son front. Cet homme lui expliqua qu’alerté par la fumée, il était venu avec d’autres habitants et avait suit ses traces. L’enfant qui espérait que ce n’était qu’un mauvais rêve fut ramené à la dure vérité, devant cette maison aimée qui n’était que cendres et ruines. Le mystère restait sur la cause de l’incendie, même si la possibilité d’une chute d’un chandelier au mauvais endroit était exprimée. Syllis refusa d’avancer, restant près de cet homme à la présence rassurante, s’accrochant à sa robe blanche, regardant ses oncles qui tentaient de le réconforter. Ce qui ne marcha guère, mais rapidement on lui présenta un choix. Il ne pouvait rester seul. Ses oncles étaient prêts à s’occuper de lui, mais en voyant sa réticence, son sauveur qui se trouvait être un Amest lui proposa de venir au Temple où il guérirait ses blessures en dédiant sa vie à Aslatte, à la nature et au bien. La nature… c’était ce qu’il aimait le plus, et il préféra s’éloigner de sa famille qu’il n’appréciait pas particulièrement, pour suivre le vieil homme qui lui promettait de s’épanouir dans ce qu’il aimait pour oublier la mort de ses parents, cet incendie qui laissera une trace à jamais en lui.

Le Temple l’accueillit et il fut décidé qu’il serait un Double. Pendant bien 6 mois, ils eurent affaire à un enfant renfermé et déprimé, obéissant et apprenant à lire sans montre de grande motivation, mais il faisait ce qu’on lui demandait. Seulement vint les premiers cours pratiques auprès de la nature, des jeux pour apprendre comment agir pour faire le bien, et peu à peu, il retrouva sa propre nature. A la place du garçon pleurant au fond de sa cœur, maintenant, il y avait un Syllis débordant de joie de vivre et turbulent…. Il apporta ainsi une grande animation dans le Temple pour le plaisir ou le malheur des Amest qui devaient en quelque sorte lui courir après pour qu’il aille aux apprentissages théoriques et aussi l’empêcher de se faufiler hors du Temple quand il voulait échapper à certaines tâches quotidiennes qu’il n’appréciait pas. Il n’était pas mauvais, loin de là, il débordait de gentillesse, juste qu’il était à l’âge où il voulait faire ce qu’il avait envie de faire, point barre. Heureusement, en grandissant, il devint un peu plus raisonnable pour que ce ne soit pas systématique. Il avait bien accepté cette vie finalement, dix ans s’étant passé, et il n’avait fait aucun écart à part son goût d’aller se promener dès qu’il le pouvait en oubliant le travail quotidien comme la cuisine et le ménage. Il était devenu un magnifique jeune homme, ayant été un peu grondé quand il avait eu l’envie d’afficher son corps devenant adulte, resserrant un peu plus sa robe, ne comprenant pas ce qu’il y avait de mal. Mais il n’avait pas discuté, renfermant sa fierté. Il se débrouillait bien maintenant comme apprenti, mais ne montrait pas de grande envie de devenir Amest rapidement. Non, il pensait toujours à la nature, partir se fondre dans cette harmonie, aller nagé au lac ou à la Mer quand elle était suffisamment calme. C’était son plaisir qu’il s’accordait deux, trois fois par semaine, ce qu’il estimait bien raisonnable.

Seulement, des nouvelles étaient venues d’êtres différents d’eux, des montres qui en avaient après leur peuple. Syllis appréciait peu cela comme beaucoup des leurs, ils étaient originaires d’ici, pourquoi des hommes d’un autre monde venaient leur faire du Mal ? Il commença alors à prier chaque soir, pour qu’Alastte, représentant pour lui l’essence même de l’équilibre de leur planète, de chasser ces intrus. Alastte et la nature ne pourraient-ils pas faire quelque chose ? Il avait cet espoir fou, pouvant paraître pour le rêve d’un enfant, mais peu lui importait. Ici, ils étaient encore non touchés par cela, mais il pensait aux leurs, sans pour autant écouter les Amests lui conseiller d’éviter la Mer dorénavant. Non… Il chérissait plus que tout cette grande étendue d’eau, il n’y risquerait rien, pourquoi cela changerait donc ?



Famille : Deux oncles, l’un qui vend de la viande, l’autre qui travaille le cuir. Ses parents sont morts dans un incendie.




Votre présence sur le forum sera : Régulière.
Votre avis sur le forum : Joli graphisme tout neuf et histoire bien trouvée
Autre forum fréquenté : pas mal ^.^
Niveau de jeu : Bon à mon avis.

Très sympa ^^
Fiche Validée