Erica La Planéte Bleue
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 Un patient dangereux (PV Cianan)

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Amset Usui
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Amset Usui


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MessageSujet: Un patient dangereux (PV Cianan)   Un patient dangereux (PV Cianan) Icon_minitimeSam 27 Déc - 17:19

C’était une fin de journée ensoleillée, Amset était assis sur un banc de la ville d’Alimia, portant une cape noire, la capuche rabattu sur sa tête, ayant volé ce vêtement à un habitant de la ville qui avait eut le malheur de tomber sur lui. Mais cet idiot avait voulu hurler, du coup, il avait du le faire taire immédiatement en l’envoyant dans l’autre monde. Meurtre qu’il réussit à faire passer pour un accident, les rumeurs qu’il avait pu entendre des passants de la ruelle où il se trouvait le confirmer. C’étaient vraiment des imbéciles, pensaient-ils encore que l’ennemi n’était pas déjà chez eux ? Enfin, lui, il avait une mission à remplir, pour tenter une façon de diminuer peu à peu le nombre des habitants sans que ce soit avec une attaque directe. Malgré leur avancée technologique, les supérieurs avaient décidé d’être prudents, pour ne pas subir un élément de surprise… car ils étaient bien moins nombreux que les Ericanniens. Il avait donc erré dans un premier temps en ville, repérant les malades, les suivants pour savoir où ils allaient. Il avait ainsi appris qu’il y avait un hôpital, mais ce dernier n’avait pas réellement de succès, non…. C’était une seule personne qui était principalement consultée par le plus grand nombre… un dénommé « Le Faiseur ». Cela lui avait fait pensé aux temps anciens sur Terre avec les Guérisseurs, certains savaient se débrouiller, d’autres étaient des charlatans… Mais il pouvait conclure que ce « Faiseur » ne devait pas être un charlatan, au vu de sa clientèle…. Il rapporta tout cela à ses supérieurs hier soir, et maintenant…. Maintenant, il attendait la fin de la journée, pour veiller à être le dernier patient du « Faiseur ». Il devait passer à l’action et forcer ce dernier à lui obéir. Et pour cela… il avait carte blanche….

Le rouquin passa discrètement sa langue sur ses lèvres, diverses pensées de tortures lui ouvrant grandement un appétit particulier. Il jeta un regard vers une maison au bout de la ruelle, il n’y avait plus que deux personnes attendant devant la porte de la demeure du fameux guérisseur. Bien…. Il s’emmitoufla un peu plus dans la cape noire, ayant un peu chaud, mais, bien que ses habits ne soient pas non plus modernes, les dessins dessus inconnus des Ericanniens pourraient lui porter préjudice. Ces derniers connaissaient-ils les dragons ? Peut-être pas. Il préférait donc cacher son pantalon de lin arabe, simple, c’était plus son haut qui était gênant. Descendant jusqu’à ses genoux, c’était une sorte de yukata court aux couleurs chaudes, jaune, blanc, rouge et orange, les dessins représentants un dragon avec des fleurs de cerisiers. Une ouverture du haut laissait voir une bonne partie de son torse ainsi que du beau tatouage rouge, accordé si bien à sa tenue. Mais tout cela était caché donc par cette cape noire, et il avait pris le soin de camoufler ses affaires personnelles derrière la maison du « Faiseur », tout en mettant un dispositif où, celui qui voudrait tenter d’ouvrir la caisse sans avoir eu la commande qu’il fallait auparavant pour désactiver l’alarme, se retrouverait dans un nuage de gaz provoquant une longue inconscience. Car, même si la caisse était hors de vue, il préférait être prudent…

Amset se leva, regardant discrètement autour de lui, glissant une main dans une poche où il avait du coton et une capsule d’éther facile à briser quand il en aura besoin. Il marcha tranquillement en direction de la maison du « Faiseur », une seule personne attendant. Il se plaça derrière elle, se mettant à tousser un peu, sachant imiter fort bien une toux grasse. Il en profita pour s’attarder sur les lieux, les différents accès à la maison, mais il n’aura aucun mal à faire prisonnière sa cible dans sa propre maison. D’ailleurs, le vieil homme devant lui entra alors qu’un autre homme sortait de la demeure. Ça serait bientôt son tour alors. Il s’appuya contre un des murs, se perdant dans ses pensées. Il avait ordonné aux autres infirmiers de s’occuper des grands blessés suite à leur arrivée ici un peu désastreuse, il avait déjà soigné les plus hauts gradés, mais ce qu’il devait faire là était plus important. De plus, il avait fort bien formé les autres infirmiers, bien que ce n’était pas donné à tous d’être capable d’opérer avec plein de sang et la douleur du patient, par défaut de devoir agir vite sans anesthésie. Il soupira, ça allait un peu lui peser de devoir éviter trop de contacts avec les siens, en fait, au vu de ses plans, il allait devoir n’être vu que d’une seule personne dont il comptait en faire sa marionnette.

La porte s’ouvrit et le rouquin se redressa, le vieil homme partant en le saluant avec un sourire… qui ne lui rendit pas. Il avait bien sûr pris le soin de tousser de temps en temps, et il entra, un peu voûté et son visage non visible sous la capuche. Bien, maintenant, il allait laisser le « Faiseur » l’approchait, alors que ce dernier ne se douterait de rien. Même si les Ericanniens n’avaient nullement connaissance de la violence et de la fourberie, et, avec en plus un rôle de malade bien joué, il ne voyait pas comment sa proie pourrait deviner ses intentions. De toute façon, il savait sûrement bien plus utiliser ses méninges et sa force pour savoir comment immobiliser et empêcher de fuir le « Faiseur » au cas où. Oui, il n’avait aucune once de culpabilité ou d’hésitation alors qu’il s’avançait dans cette maison, passant devant un chandelier, qui illumina alors une partie de son visage, révélant une peau dorée, des yeux verts étincelants et un nez fin. Il s’arrêta, cherchant comment il pourrait s’exprimer, alors qu’il n’avait pas l’accent typique de cette planète et qu’il ne pouvait bien l’imiter. Il eut alors une idée, décidant de parler juste après une toux qui justifierait une petite difficulté à parler et où l’accent ne pouvait se faire ressentir normalement. Il préfèrerait bien que le « Faiseur » l’approche plutôt que de devoir l’attraper. Il aimait bien plus l’idée que ce soit ce dernier qui vienne dans ses filets. Enfin bref… une toux donc, puis des mots….


"Excusez-moi… on m’a conseillé de venir vous voir, je ne cesse de tousser depuis cette pluie d’il y a deux jours…. Cela me dérange fortement dans mon travail…. Vous savez… un simple arrêt lors de la fabrication d’une poterie et cette dernière est fichue…Pouvez-vous faire quelque chose ?"

Amset était comme ça, il avait toujours adoré voir les gens tomber dans ses filets, la surprise se peignant sur leur visage quand il découvrait quel homme il était réellement. Non, en fait, comme l’avait si bien dit son maternel, il avait l’apparence d’un homme mais une âme de démon qui n’avait été dompté et endormi qu’une seule fois alors qu’il était qu’un enfant. Autant dire que, maintenant, c’était ne chose bien impossible à envisager. Lui qui avait même goûté à son paternel. Cependant, à cet instant, il se montrait patient, allant jusqu’à voir quelles connaissances pouvaient avoir le « Faiseur », qu’il pouvait apercevoir devant lui dorénavant. Un homme aux cheveux bruns longs… des yeux d’une couleur inattendue et des cicatrices sur chaque côté de ses joues, encadrant agréablement son nez…. Il était suffisamment curieux pour contrôler sa fébrilité et son envie de s’amuser avec cette personne se révélant être un homme avec un certain charme à ses yeux, une apparence sombre, un peu froide peut-être, si différent de lui….
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Cian' Myrrah
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MessageSujet: Re: Un patient dangereux (PV Cianan)   Un patient dangereux (PV Cianan) Icon_minitimeDim 28 Déc - 22:07

La journée avait été bien remplie mais calme, tirant à sa fin après la visite d’un vieil homme que le Faiseur connaissait bien et qui venait régulièrement se faire prescrire de quoi soulager des crises pénibles de rhumatismes et l’arthrite qui déformait ses mains. Trop de travail durant de nombreuses années, la vie de fermier et le devoir aux champs n’était pas une sinécure pour les organismes humains. Mieux valait être une de ces bêtes de troupeau que les Ericanniens soignaient si bien, en partie parce qu’elles étaient source de nourriture mais aussi parce que leur amour et leur respect de la nature était ancrés en eux comme la conscience commune que sans cette harmonie fragile, s’en seraient fini de leur race et avant tout de la paix dans laquelle ils vivaient depuis toujours. En parlant de la paix… Les humains, les envahisseurs comme Cianan les appelaient, l’avaient déjà mise à mal en débarquant soudainement en Alimia, quelques deux mois en arrière. Le médecin avait alors vu se multiplier le nombre de consultations pour des blessures parfois graves au point qu’il avait craint pour la vie des patients arrivés en urgence au milieu de la nuit. Sortir dans les rues de la cité passé la nuit tombée devenait un comportement imprudent, limite suicidaire, depuis que les militaires avaient prit leurs quartiers en ville. Certains étaient d’une brutalité sans nom… et le Faiseur avait rencontré quelques cas où leurs instincts bestiaux s’étaient exercés de la pire manière qui soit.

Son cœur se soulevait à chaque fois qu’il repensait à ce gamin. Une nuit, on avait tambouriné furieusement à sa porte, jusqu’à ce qu’il quitte son lit où il s’était écroulé, épuisé par une longue et rude journée de travail. Peu importait, le Faiseur était là pour cela et il ne fit aucun commentaire agacé ou déplaisant en ouvrant la porte à ces visiteurs tardifs qui semblait-il, avaient vraiment besoin de son aide qui plus est. Loin d’imaginer à quel point, l’Ericannien posa son regard sur un homme de chez lui qui portait dans ses bras la silhouette frêle d’un môme qui ne devait pas avoir plus de quinze ans. Une fois sous la lumière des bougies qui éclairaient la salle de consultations… l’horreur le saisit à voir comment ce pauvre enfant avait été sauvagement battu. Inconscient, c’était presque un miracle qu’il respire encore. Par pudeur, il fit sortir l’homme de la pièce pour le déshabiller et procéder à un examen sommaire, afin de s’assurer qu’aucun organe vital n’avait été touché, entre autre. Croisant le regard bouillonnant de colère de l’autre, Cian’ compris plus tard que cet homme savait déjà ce qui s’était passé. Lui, c’était la première fois qu’il prenait conscience que ce que l’on disait était réel. Violé. Le petit avait été vraisemblablement prit de force par plusieurs individus… qui avait-il à dire ou faire pour soulager quelqu’un après telle torture ? Soupirant, les mains tremblantes de rage et de désespoir, le Faiseur l’avait alors revêtu et porté jusqu’à une salle attenante pour le mettre au lit et pouvoir le veiller, le temps que l’adolescent reprenne des forces et se réveille. Tout le restant de la nuit, il songea à quoi lui dire lorsqu’il ouvrirait les yeux, priant pour que le choc l’ai rendu amnésique… ça ne serait toujours pas pire que se souvenir, en tel cas. Le jeune homme, un adorable adolescent blond au visage doux et enjoué habituellement, reprit conscience au petit matin. Son regard fuyant et douloureux, le silence dans lequel il se murait… disait à Cian’ que la providence n’avait décidément voulu se pencher sur lui. Il voulu partir à peine debout, mal à l’aise et encore angoissé certainement. Aussi le médecin n’insista-t-il pas, lui confiant seulement un sachet d’herbes aux effets sédatifs et relaxants, avec le faible espoir que cela le détende en journée et lui permette de trouver un sommeil tranquille pour récupérer complètement, physiquement au moins. Quelques mots simples et visiblement désarmés face à la situation… puis le garçon s’en fut et il ne l’avait pas revu depuis.

D’autres cas comme celui-ci par contre, il avait eut à en gérer quelques uns. Pas légion, mais même deux ou trois, c’était trop pour lui. Personne ici n’était habitué à des choses aussi… répugnantes. Les patients affluaient au cabinet ces temps-ci, bien souvent pour se faire recoudre ou pire, après une altercation qui avait mal tourné avec un de ces immondes colonisateurs venus d’on ne savait trop où. Les Ericanniens, ignorant tout de la violence, n’avaient même pas d’armes valables le plus souvent et ne savaient pas non plus se battre. Tout cela était d’une injustice criante, qui donnait envie de vomir à Cianan. Comme il haïssait ces êtres. Cela aussi, c’était la première fois. Ressentir un sentiment aussi féroce lui était effroyable. Enfin, il fallait bien faire avec leur présence, à défaut pour l’instant de pouvoir les repousser efficacement. Et être là, autant que possible, pour réparer les dégâts. Comme trop souvent, le « médecin » pensait à ce genre de choses en raccompagnant le vieil homme vers la porte donnant sur ce qu’on pouvait qualifier de salle d’attente en quelque sorte. Quelques chaises et un banc de bois dans une pièce simple, aux murs terre de sienne, dépourvue d’ornements particuliers… La maison du Faiseur était rustique, comme celle de nombre d’habitants d’Alimia, même s’il s’agissait d’une des rares « villes » sur la planète.

Une silhouette encapuchonnée sous une cape noire, entra à la suite du vieux bonhomme, alors que Cian’ venait à peine de se s’asseoir, pensant trouver un instant de repos. Il avait dénoué ses longs cheveux noirs et s’était laissé aller contre le dossier de sa chaise, derrière la haute table qui lui servait de bureau, las et fatigué, ne rêvant que de pouvoir dormir bientôt. Ne restait qu’à consigner dans le registre du patient les remèdes prescrits, des observations sur son état de santé et pensait-il, je pourrais aller dormir quelques heures. Et bien non, un visiteur inattendu était à rajouter au compte de la journée qui n’était donc pas terminée. Il ne soupira pas, ne laissa entrevoir aucunement son relatif regret d’avoir à s’occuper d’un patient surprise et posa son regard améthyste sur la curieuse silhouette drapée de sombre. Lorsque celle-ci passa devant le chandelier, une fraction de seconde, il fut saisit par le vert magnifique des prunelles de cet inconnu. Qui n’attendit guère pour lui faire savoir ce qui le menait à lui. Au moins, se serait terminé assez vite. Une toux qui persiste un peu, qui semblait grasse et handicapait l’homme dans son travail de potier. Hmmm… rien de grave ni de trop complexe à soigner. Un rapide examen pour vérifier s’il avait de la fièvre ou un autre problème latent, le choix des plantes les plus appropriées… puis l’autre pourrait repartir avec l’assurance de guérir rapidement normalement. C’est sur le mode de cette réflexion que Cian’ lui répondit d’une voix grave, profonde et chaleureuse :

- Ne vous en faites pas, ça ne doit rien être de trop mauvais. Un simple coup de froid je pense. C’est vrai que ce n’est pas rare en cette saison…

Tout en parlant à celui qui lui faisait face et dont il ne distinguait qu’à demi le visage, voilé par les larges pans de sa capuche, le Faiseur attrapa une baguette de bois qui trônait sur le bureau et releva prestement ses cheveux en une queue de cheval haute. Piquant la baguette au milieu de l’abondante masse de ses cheveux jais, il fit en sorte de la tourner de manière à ce que le tout tienne, afin que rien ne le gêne pendant qu’il ausculterait son patient. La coiffure qu’il arborait ressemblait désormais à celle des samurais, ses mèches encadrant de part et d’autre son visage serein bien que portant quelques traces du manque de sommeil, et la queue de cheval atterrissant à hauteur de la nuque. Puis il se leva souplement de sa chaise, fit le tour de la table pour passer à côté du consultant.

- Je vous en prie, allez dans la pièce qui se trouve derrière cette porte. Défaites vous de votre cape et de ce que vous portez en haut… Je vais tout de même vous examiner pour m’assurer qu’il n’y a rien de plus qu’une petite toux. Cela ne prendra pas longtemps… et rien qui ne sera douloureux non plus.

Un bref sourire anima ses lèvres pour ponctuer sa dernière phrase. Certains craignaient que les manipulations ou autres traitements fussent désagréables ou inconfortables. Le Faiseur avait donc pour habitude de s’expliquer ou de rassurer avant l’examen, afin de mettre les gens à l’aise. Enfin, il se détourna rapidement de l’inconnu pour aller prendre un broc de terre cuite et sortit sans mot dire, le laissant seul un moment dans le bureau. Il lui fallait aller faire chauffer de l’eau, pour se laver les mains et ne pas risquer de contaminer le patient avec d’autres microbes que ceux qui lui empoisonnaient l’existence et l’avaient poussé à venir consulter. D’ailleurs, la voix cassée et trouble avec laquelle le visiteur s’était exprimé laissait à penser que la maladie était installée. Probablement avait-il de la fièvre, son organisme serait alors plus fragile aux attaques extérieures. Prendre des précautions était encore plus de rigueur en ces cas là que classiquement.

En faisant chauffer l’eau claire sur le fourneau en terre, Cian songeait que quelque chose qu’il ne parvenait pas à définir le perturbait un peu, avec ce nouveau venu. Peut-être le fait de ne pas avoir vu son visage encore… ni reconnu sa voix. Il ne savait à qui il avait affaire, et il semblait que c’était la première visite de cet homme à son « cabinet ». C’est du moins ce que le Faiseur avait déduit de ses paroles… « on m’a conseillé de venir vous voir ». Ce qui signifiait qu’en effet, jamais il n’avait eu recours à ses services jusque là. Le liquide chuintait doucement dans le récipient et ne tarda pas à bouillonner franchement. Le praticien saisit deux carrés d’épais tissu pour pouvoir verser l’eau fumante dans le broc sans se brûler. Une fois ceci fait, il s’en retourna vers son bureau, marchant d’un pas mesuré pour éviter de renverser de l’eau partout au sol. Une dizaine de minutes avaient passé… l’homme devait être prêt et l’attendre en tout logique, assis sur la haute table de bois qui servait à allonger les patients pour les examiner ou encore en cas de malaise subit.

Mais la logique était-elle toujours la compagne de chaque évènement se déroulant dans la vie de tout à chacun ? Loin s’en faut… A cela pourtant, le Faiseur ne pensait guère en refermant derrière lui la porte du bureau, afin de ne pas être dérangé dans son travail si un autre individu avait l’idée de débarquer à cette heure tardive. Il se retourna, et…
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Amset Usui
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MessageSujet: Re: Un patient dangereux (PV Cianan)   Un patient dangereux (PV Cianan) Icon_minitimeLun 29 Déc - 19:47

Amset avait donc attendu un moment dans la rue, avant de se décider d’entrer dans cette maison qui lui faisait songer un instant que celles du temps du Moyen-âge sur terre devaient être pareil, mais en voyant le mobilier de la salle d’attente, il fallait peut-être ajouter deux-trois siècles, surtout au niveau de leur organisation, en technologie, ce n’était pas vraiment ça. Il eut un léger soupir, toujours des bougies, des chandeliers pour la luminosité, ils n’avaient même pas encore découvert une source si simple qu’était l’électricité. Cependant, il ne formula rien là-dessus, car, au fond, cela l’arrangeait, on ne pouvait distinguer son visage sous les pants de sa capuche, sauf à un moment en passant prés d’un chandelier, mais là encore, seuls ses yeux étincelants pouvaient être vus. Il eut alors déjà un aperçu de ce fameux « Faiseur », des cheveux noirs, longs, des yeux d’une couleur inattendu…. Du violet qui ressemblait à celui d’une pierre de leur planète… l’améthyste, oui, après tout cela faisait partit de sa culture de savoir quelles couleurs sont appropriées à des pierres précieuses. Que cet homme semblait aussi fier, sûr de lui… il dégageait une aura plaisante, vraiment à son goût de visage. Il allait bien évidemment se faire un plaisir de savourer cette personne et de briser sa fierté. Tout d’abord, agir comme un malade, inquiet et qui parle de suite de ces symptômes sans attendre de questions. Le seul ennui était le fait qu’il n’ait pas l’accent des habitants de cette planète. Il trouva la solution, tousser fortement, et parler par la suite lors de ce moment où la voix est un peu déformée.

Et cela marcha ! Le rouquin se faisait passer pour un potier, et même si le dénommé Cianan connaissait tous ceux du coin, il pouvait prétexter d’être un nouveau, pour agir par la suite plus rapidement. Mais ce n’était pas la peine, le Faiseur lui répondit, tombant dans le panneau si facilement. Baissant un peu la tête, il eut un sourire en coin, alors que son geste pouvait passer pour une certaine reconnaissance que cet Ericanien lui donne de son temps. Et alors qu’il releva son regard sur l’homme, il marqua un certain temps à la coiffure que celui-ci arborait maintenant, connaissant bien cette dernière. Ses parents avaient tenus à lui faire connaître le passé de ses deux origines. Et là, le brun paraissait être tel un samouraï terrien, et son attention se porta alors sur son corps une fois que ce dernier se fut levé. Presque de la même taille que lui, le Faiseur n’était pas du tout large, mais avait quelques formes et un bon choix vestimentaire, ce qui le rendait bien curieux de ce que pouvait cacher ces habits. Il voyait un bon divertissement à venir, il savait déjà des rumeurs que cet homme avait un certain charme, mais là, il avait une confirmation… Il le torturerait en le possédant, allant faire subir une chose que le Faiseur n’avait découvert que récemment chez quelques patients certainement. Il suivit du regard Cianan qui passa à côté de lui, tout en lui demandant de passer dans une autre pièce, tout en se déshabillant du juste nécessaire pour pouvoir l’examiner. Bien, ce dernier avait donc des connaissances à première vue, et bien organisé, séparant son bureau de la salle d’auscultation. Il était cependant curieux de l’endroit où allait le brun, mais il n’avait déjà pas vu de porte de ce côté donnant sur l’extérieur, et aucun signe révélant un désir de fuite de sa proie…

Amset était resté volontairement silencieux, hochant simplement de la tête en réponse aux indications de Cianan, ce n’était pas de la nervosité, non, il ne ferait rien pour se dévoiler encore, même si ce serait pour bientôt. Maintenant, il devait choisir à quelle porte il allait attendre le brun pour l’envoyer dans le monde des rêves. Hum… il allait rester ici. Il saurait quand exactement le Faiseur reviendra. Il se colla contre le mur prés de la porte, fermant les yeux pour se concentrer sur les différents bruits qu’il pouvait entendre. Le temps passa, mais il était patient, capable de ne pas trop bouger durant ce temps, il distingua le son d’une eau qui bouillait, puis, peu après le bruit de pas se rapprochant… Il glissa une main sous sa cape, dans la poche de son pantalon blanc de lin, et il enfonça dans le coton la capsule d’éther qu’il brisa, le liquide se répandant dans le coton au moment où Cianan sortit, lui étant dissimulé derrière la porte ouverte. Il sortit le coton, et à l’instant où le Faiseur commençait à refermer la porte, il contourna cette dernière, passant derrière l’homme. Profitant que celui-ci ait les deux mains occupées à cet instant, il posa fermement le coton imbibé d’une bonne quantité d’éther qui endormirait un pur-sang, entourant la taille de sa proie, jusqu’à ce qu’elle perde conscience, entraînant inévitablement la chute du broc rempli d’eau. Il s’écarta vivement en entraînant l’Ericanien avec lui, ce dernier n’étant pas trop lourd heureusement.

Le rouquin se rappela un peu de l’ordre dans lequel il avait réfléchit précédemment pour agir, il traîna Cianan dans la maison, jusqu’à trouver sa chambre, le laissant sur son lit, celui-ci ne se réveillerait pas avant une bonne demi-heure. Il ferma alors tout les volets, ce qui paraissait normal en cette saison, avec le froid en soirée, puis il finit par trouver les clés, évitant de tout mettre sans dessus dessous, pour fermer la porte donnant sur la rue. Maintenant, il sortit par celle de derrière, n’enlevant toujours pas sa cape, tenant dans une main une sorte de petite télécommande avec un bouton sur lequel il appuya pour pouvoir récupérer ses affaires cachés, puis dans l’autre main, il avait toujours les clés. Il prit sa valise gris clair, ayant rangé la télécommande et il rentra en moins d’une minute dans la maison du Faiseur, fermant à clé la porte de derrière à son tour. Parfait ! Là, il était tranquille ! Il reposa les clés à leur place, ôta sa cape noire, la laissant à terre dans le bureau de l’Ericanien, avant de retourner à la chambre avec sa valise, et un chandelier pour pouvoir bien voir. Il ferma alors la porte derrière lui, se demandant s’il mettrait ce dispositif moderne pour rendre n’importe quel endroit insonorisé. Normalement, vu l’emplacement de la maison, personne n’entendrait des cris provenant de l’intérieur…

Amset verrait cela plus tard, pour voir si le Faiseur serait du genre à trop crier. Il posa sur un meuble sa valise, alors qu’il s’occupa d’allumer les bougies et chandeliers de la pièce, éclairant fort bien, avec une lueur tamisée agréable, qui invitait à faire des folies. Il s’approcha alors de Cianan, inconscient, pour caresser de sa main une de ses joues, pour parler, même s’il avait que ce dernier ne l’entendrait pas.


"C’est fort bien pour moi que la beauté que tu es soit le Faiseur….. C’est dommage pour toi par contre."

Il se passa la langue sur les lèvres mais s’écarta rapidement, allant ouvrir sa valise d’où il sortit des liens fort utiles, car, ils étaient réglables, permettant de décider de la liberté de mouvement que l’on attachait. Il lui fallait bien cela, si jamais l’envie lui prenait d’avoir plus affaire au dos qu’au visage de l’Ericanien. 4 liens noirs différents, il commença par attacher les mains de l’homme, se servant de chaque rebord de la tête du lit pour cela. Il laissa juste de quoi bouger un peu les bras mais pas assez pour pouvoir l’atteindre pour le frapper. Il passa ensuite deux liens à chaque rebord du bas du lit, et à chaque cheville de Cianan, mais il serra au maximum, au point que ce dernier ne pourra même pas plier les jambes. Une fois fait, le Terrien se recula pour observer le tableau, déjà agréable, mais ce sera encore mieux quand les couches de tissus en trop ne seraient plus. Il rapprocha la sorte de commode du lit, pour sortir déjà quelques objets. Un petit bâtonnet gris avec un bouton semblant inutile, un martinet d’apparence classique, mais les clous et la texture du cuir permettait de meilleurs résultats. De quoi faire un bon début, malgré qu’il ait plein de choses encore, que ce soit du domaine médical ou du matériel un peu détourné et divers.

Le rouquin estima que cela devait faire bientôt une demi-heure, il retira ses chaussures, pour s’installer tranquillement à califourchon sur le Faiseur, penchant son visage pour écouter la respiration de ce dernier. Hum… avec un peu d’aide, Cianan ne tarderait pas à s’éveiller. Un sourire mauvais sur les lèvres, il tendit le bras pour s’emparer du bâtonnet, et en appuyant sur le bouton, un laser sous forme de lame en sortit, comme un poignard moderne qui coupait fort bien. Et il savait aussi que quand un humain était coupé par cette lame, une sensation de brûlure perdurait plus longtemps que lors d’une coupure normale. C’était une lame plus pratique, mais plus douloureuse. Il regarda alors le haut du brun, ayant un léger rire, une lueur inquiétante dans son regard encore plus pétillant au fur et à mesure que la lame s’approchait du tissu en bas du ventre, lentement. Il se stoppa une seconde, un sourire et il commença à couper le tissu, faisant exprès de toucher la peau par moment, provoquant de fines coupures douloureuses à Cianan, mais peu profondes. Un avant-goût pour le réveiller avec une sensation de douleur. C’est ainsi que le haut du Faiseur devint lambeaux, son torse couvert à plusieurs endroits de coupure, la vue de ces blessures et de ce liquide rouge propre à tous l’excitant grandement. Il restait attentif à Cianan, et quand il le sentit se réveiller, il acheva son premier travail, se penchant en avant pour embrasser l’homme pour mordre brutalement sa lèvre inférieure, passant sa langue là où il l’avait fait un peu saigné. Il se redressa, toujours à califourchon sur sa victime, lui apparaissant en pleine lumière, avec une expression gourmande et fort inquiétante.


"Enfin réveillé, la Belle au bois Dormant ?"
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